- syllogistique
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• 1551; lat. syllogisticus♦ Didact. Qui concerne le syllogisme, procède par syllogisme. « lui, un esprit précis, concret, syllogistique » (Goncourt).♢ N. f. La syllogistique : la partie de la logique qui traite du syllogisme.syllogistiqueadj. et n. f. LOGd1./d adj. Relatif au syllogisme. Méthode syllogistique.d2./d n. f. Partie de la logique traitant du syllogisme.⇒SYLLOGISTIQUE, adj.LOG. Qui appartient au syllogisme, relève du syllogisme; qui procède par syllogisme, constitue un syllogisme. Méthode syllogistique; raisonnement syllogistique. Dans les discussions avec ses camarades, il se sentit étonné, humilié, alarmé, — lui, un esprit précis, concret, syllogistique, — de son désordre, de son peu de logique, de son argumentation pâteuse (GONCOURT, Sœur Philom., 1861, p. 278). Les mathématiciens (...) créent des entités arbitraires, ils posent les définitions qui leur semblent convenables et, dès lors, tout se réduit à la mise en œuvre d'un mécanisme syllogistique qui aboutit à ce magnifique enchaînement de propositions que forme une théorie mathématique (Gds cour. pensée math., 1948, p. 511).— Empl. subst. fém. Théorie du syllogisme. Aristote se repose sur le langage de la syllogistique (...) pour y trouver la garantie que ce qui a forme de syllogisme est bien, au fond et effectivement, syllogistique (HAMELIN, Élém. princ. représ., 1907, p. 268). Chez Descartes l'intuition d'évidence à laquelle aboutit la régression analytique vers l'absolument simple et dont par la recomposition de l'objet intelligible, procède à l'inverse de la syllogistique aristotélicienne qui suppose le progrès de l'induction jusqu'au genre et ensuite une descente vers l'espèce et vers l'individu (Gds cour. pensée math., 1948, p. 529).REM. Syllogistiquement, adv., log. De manière syllogistique. La religion, d'abord mystique et naïve, a fini par être elle-même syllogistiquement démontrée (PROUDHON, Créat. ordre, 1843, p. 90). Il est reconnu qu'on peut, syllogistiquement au moins, conclure le vrai du faux (HAMELIN, Élém. princ. représ., 1907, p. 17).Prononc. et Orth.:[sil(l)
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. Adj. a) 1576 [éd.] « relatif au syllogisme » Jugement syllogistique (LA RAMÉE, Dial., II, 7 ds GDF. Compl.); b) 1861 « qui procède par syllogisme » esprit... syllogistique (GONCOURT, loc. cit.); 2. subst. fém. 1851 la syllogistique (COURNOT, Fond. connaiss., p. 566). Empr. au lat. d'époque impériale syllogisticus au sens 1, du gr.
« id. », dér. de
, v. syllogiser. Bbg. QUEM. DDL t. 18.
syllogistique [sil(l)ɔʒistik] adj. et n. f.ÉTYM. 1551; lat. syllogisticus, grec sullogistikos, de sullogizesthai. → Syllogisme.❖♦ Didact. Qui concerne le syllogisme, procède par syllogisme. || Méthode syllogistique (→ Habileté, cit. 4).0 (…) il se sentit étonné, humilié, alarmé, — lui, un esprit précis, concret, syllogistique, — de son désordre, de son peu de logique, de son argumentation pâteuse, égarée, qui ne marchait plus droit ni en avant.Ed. et J. de Goncourt, Sœur Philomène, XLIV, p. 242.♦ N. f. Théorie du syllogisme. || La syllogistique est une partie de la logique traditionnelle.
Encyclopédie Universelle. 2012.